Entre deux rencontres avec des clients, je travaille sur mon roman. Ça avance bien. Je vais bientôt remettre les copies du manuscrit à mon comité de lecture.

La réécriture est la partie la plus longue et la plus ardue dans le processus. La semaine dernière, j’ai fait ce que j’appelle une « crise de procrastination ». Il me restait deux scènes à décrire et j’ai passé la journée à tout faire, sauf terminer ces scènes. C’était la dernière étape avant l’impression du manuscrit pour une autre réécriture. Le support est différent et des erreurs qu’on n’a pas vues à l’écran nous sautent aux yeux lorsque nous lisons le même document imprimé.

Pour surmonter la procrastination, j’ai mis en pratique certains conseils que je vous partage ici :

Demandez-vous ce qui se passe vraiment

Vous ne pouvez pas changer une habitude jusqu’à ce que vous la compreniez. La prochaine fois que vous vous retrouvez à tergiverser, arrêtez l’activité de procrastination que vous faites, levez-vous de votre siège et demandez-vous : « Qu’est-ce qui se passe vraiment ici? »

Essayez de comprendre si vous êtes simplement découragé par l’idée de commencer une tâche que vous trouvez difficile, ou vous haïssez cette tâche particulière, ou vous êtes en colère parce que vous devez travailler tard – ou tout ce qui est vraiment derrière la procrastination.

Le fait d’entrer en contact avec vos vrais sentiments peut vous indiquer la bonne solution à cette période de procrastination particulière. Par exemple, si vous détestez absolument la mise en place de votre séquence de courriels, envisagez la possibilité de déléguer cette activité.

Dans mon cas, qu’est-ce qui se cachait derrière cette procrastination? Je vous le donne en mille… LA PEUR! Je sais que j’ai peur de remettre le manuscrit à mon comité. Si j’ai peur, c’est parce que je m’expose au risque qu’elles n’aiment pas ce qu’elles vont lire. J’ai peur de me tromper, de devoir tout recommencer, d’avoir fait ça pour rien… Vous reconnaissez peut-être ce schéma?

Comme vous voyez, même si j’ai écrit un livre sur la peur, ça ne veut pas dire que j’en suis complètement immunisée. D’ailleurs, je le dis dans mon livre : la peur cache souvent une occasion d’évoluer. Et publier mon premier roman fait partie de mes grands rêves de vie. C’est important pour moi.

Une fois que j’ai reconnu la peur, et que j’ai choisi d’en rire, j’ai été capable de retourner à mon document et de terminer la première réécriture.

Décomposez les gros projets

Si une tâche semble accablante, décomposez-la en plus petites étapes. Ensuite, concentrez-vous sur la première étape et puis, sur l’exécution de l’étape suivante.

Vous trouverez que vous êtes plus facilement en mesure de commencer la tâche la plus écrasante si vous pouvez définir et terminer cette première étape importante.

Maintenant que j’ai mon manuscrit imprimé, au lieu de m’attaquer aux 200 pages d’un coup, je l’ai défait en chapitres. Je révise un chapitre à la fois. C’est beaucoup moins décourageant. Quand je suis plus motivée, j’en révise plusieurs à la fois.

Modifiez vos attentes

Jetez un coup d’œil à votre personnalité. Avez-vous tendance à rendre constamment les choses plus difficiles qu’elles ne le sont? Vous attendez-vous au pire? Est-ce que vous vous dites « Je ne peux pas faire cela » 40 fois avant de commencer, pour ensuite vous sentir pressée parce que vous avez commencé trop tard?

Si oui, faites une certaine restructuration cognitive et commencez à trouver des aspects positifs à la tâche. Réalisez qu’une tâche ne doit pas toujours être le summum de la perfection, il suffit de la faire.

Essayez de vous dire : « Ce n’est pas grave. La première étape est… » — et concentrez-vous uniquement sur cette première étape pour commencer.

Continuez à recadrer positivement vos pensées, tout au long du projet.

À bientôt,

Danielle

 

Pin It on Pinterest