J’ai une confession à vous faire. Je n’ai pas toujours été l’entrepreneure libre, productive et prospère que vous connaissez aujourd’hui.

Quand j’ai quitté mon emploi en 2002, je l’ai fait parce que je voulais être libre. Je voulais gérer mon horaire, choisir mes projets, et avoir du temps pour moi.

Comme je ne chargeais pas (assez) cher à l’époque, j’ai vite rempli mon horaire de tâches diverses pour des clients qui n’étaient pas nécessairement idéaux. J’étais fière, sur le coup. Je me disais que j’avais réussi alors que quelques personnes bien pensantes de mon entourage me disaient que je n’y arriverais pas.

La fierté a vite fait place à de la frustration et de la déception quand j’ai réalisé que je n’avais pas créé une entreprise, mais un autre job. Et maintenant, je n’avais plus un seul patron, mais une dizaine!

Je travaillais tellement, presque tous les soirs et les weekends. Je me souviens d’un certain vendredi soir où, au lieu de retourner dans mon bureau après le souper, je suis restée avec Mario.

— Qu’est-ce que tu vas faire? Sais-tu faire autre chose que de travailler?

Oups! Il blaguait, mais il avait raison. Ça a été la première de toutes nos autres soirées que nous avons passées ensemble.

Je me sentais prisonnière de mon entreprise, et j’ai mis du temps à m’en sortir.

Pour commencer, j’ai augmenté mes tarifs avec mes nouveaux clients et j’ai laissé aller les clients qui n’étaient pas idéaux.

Quelques années plus tard, j’ai cessé de faire les tâches que j’aimais le moins, ou qui me causaient le plus de stress. En 2009, j’ai cessé de faire de la tenue de livres, le premier service que j’offrais quand je me suis lancée en affaires.

En 2010, j’ai commencé à offrir des forfaits mensuels au lieu de facturer à l’heure. Ça a aussi été une source d’apprentissage. Je vous en parlerai une autre fois.

Est-ce que tout était parfait?

Pas vraiment. J’ai eu des rechutes, des périodes où j’ai douté, et je reprenais mes habitudes d’employée au lieu de mettre mon chapeau de chef d’entreprise. J’ai appris quoi mettre en place pour faire grandir mon entreprise, en travaillant moins de 25 heures par semaine.

Si je vous raconte tout ça aujourd’hui, c’est pour que vous sachiez que vous n’êtes pas seul. Il existe des solutions, et c’est ce que nous vous révélerons, ma collègue Stéphanie Hétu et moi dans le programme « Créer sa liberté avec son équipe virtuelle » qui commence le 23 janvier prochain.

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